• © Art on web

     La poudre des fées, appelée également poussière de fée, "Fairy dust" dans la langue de Shakespeare ou "Pixie dust" dans le monde de Disney, représente cette poussière étoilée issue des baguettes magiques des fées. Certaines fois ces poussières illuminent leurs ailes. D'autres fois les fée, lors de leur envol, laissent traîner derrière elles une traînée de poussière dorée. Dans cette poussière se concentre tout le pouvoir des fées. Cette substance dorée symbolise toute la magie des fées. Grâce à elle, les petites demoiselles ailée peuvent jeter des sorts ou faire le bien.  Elles peuvent par exemple  offrir à leurs protégés  une vie remplie de bonheur seulement en les saupoudrant de cette substance, ou leur offrir la guérison, la gloire, etc.

    Dans le commerce, la poudre de fée est matérialisée par des paillettes broyées, qu'on peut trouver dans toute une gamme de couleurs. Grâce à ces poudres synthétiques, les créateurs peuvent parfois matérialiser et représenter tout un univers féerique.

    Je n'ai pas la recette pour fabriquer ces poudres synthétiques, par contre je peux vous mettre ici, une recette issue des grands rituels féeriques. Cette recette révèle la manière à procéder pour fabriquer la "vraie" poudre de fées!  

    © Art Copyright Janna, Prosvirina, Fairy Dust


    Ingrédient : 

    - Un bocal

    - 3 cosses de digitale

    - quelques grains de Rhyolite (fin granit volcanique)

    - du pollen (de sélenetrope par exemple)

    - 7 fleurs de verveine

    - 1 poingnée de fleurs de lavande

    - 1 pincée de sable (rive occidentale)

    © Art Copyright Rachel Anderson, Pixie Dust

     

    Le Rituel
    Le rituel doit se faire lors de la nuit de la pleine lune.

    1 / Dans un bocal il faudra mélanger les graines de digitales, le sable et les grains de Rhyolite.

    2/ Parsemez ce mélange de fleurs de verveine et de lavande. Vous obtenez alors cette fameuse poudre de fée.

     

        source : inconnue (désoleée je ne me souviens plus où j'ai trouvé cette recette)

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    © Antler Goddess Copyright Amy Brown

     

    Beltaine, que l'on peut orthographier en "Bealtaine", "Beltane" ou "Beilteine",  est une grande fête celtique et druidique fêtée le 1er mai. Elle inaugure le début des "saisons claires ou chaude". Elle prend fin le 1er novembre avec la fête de Samain, qui correspond aux "saisons sombres ou froides". Cette fête marque donc une rupture dans l'année.

    Formé à partir des termes irlandais "Bel" (Lumière) et "Taine" (Feu), Beltaine est une fête placée sous l'égide du Dieu de Lumière, appelé "Bélen" ou "Bélenos" chez les Gaulois, ou "Lug"chez les Irlandais. Ainsi pour marquer le passage du sombre au clair, du froid au chaud, de l'obscurité à la lumière, de la mort symbolique à la renaissance spirituelle, du rythme hivernal au rythme estival, on raconte qu'en ce jour de Beltaine, les druides, les plus puissants, allumaient un feu de purification bénéfique, appelé le "feu de Bel" (Belemos). Il s'agissait d'un feu magique crée à partir de leurs incantations. Ce feu de Beltaine est sacré et puissant. Afin de protéger le bétail des épidémies durant l'année, on faisait passer les animaux entre les flammes de ce feu. Et certains de ces animaux étaient parfois offerts en offrande aux Dieux.

    Beltaine n'est pas seulement une fête de purification, c'est aussi une fête joyeuse liée au renouveau de la Nature, au retour de la chaleur, au rituel de fécondité, et au rituel magique de l'amour et du sexe.  

    Cette fête est aussi l'occasion pour les villageois de renouer avec les activités dites diurnes telles que la chasse, la guerre, les razzias (attaques et invasions de territoires étrangers), les travaux agraires et champêtres. Beltaine est la fête du changement du rythme de vie.

    Beltaine désigne aussi la fête qui actionne le rituel du "Maibaum", appelé aussi 'l'arbre de mai". La plupart du temps l'arbre de mai correspondait à un tronc en bois de bouleau ou de pin dont l'écorce à été enlevé, et qui a été peint de bandes blanches et bleues. En ce jour de Beltaine on plante cet arbre autour duquel on danse pour chasser les mauvais esprits. Pendant tout le mois de mai, "l'arbre de mai" est célébré en l'honneur de la Nature, du renouveau, de la végétation. Cet arbre est également associé à un très ancien rituel de fécondité lié au retour du printemps.

    Comme on l'a dit Beltaine est une fête païenne qui honore les esprits des fleurs, des sources, des eaux et des arbres. Mais les Romains eux célèbraient à partir de ce jour et tout le long du mois de mai leur déesse des Enfers et de la Fécondité, appelée Maïa. Quand aux Chrétiens ils ont fait du "mois de Maïa" le "mois de Marie".

     

    Le mois de Mai, Beltaine et les Fées

    © Lily of the valley Copyright Marjolien Gulinski

    On associe généralement ces trois éléments. En effet, on rapporte que le mois de mai correspond au mois des Fées. C'est le mois où la barrière entre le monde des humains et le monde des fées est quasi-inexistante. L'occasion donc à tout elficologue ou amateur de fées de percevoir une belle créature ailée entre deux clignements des yeux! 

    Et pour être sûre de les apercevoir et de concilier leur faveur , il est conseillé, le jour de Beltaine, de leur faire des offrandes de fruits et de lait, qu'on aura pris soin de déposer dans les champs ou dans les bois. Cependant, pas tout le monde est apte à leur faire cette offrande. Seule de jeunes vierges vêtues de blanc ont l'aptitude à faire cette mission. Cette coutume païenne de la virginité remonte à l'Antiquité,  et a été christianisée au XVIIIe siècle. Et par respect pour le mois de la Vierge de Marie, les mariages ont longtemps été interdit le mois de mai, car toute union célébrée et surtout consommée était réputée néfaste.

     

     

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  • Le nouvel ouvrage d'Edouard Brasey vient de paraître le 21 avril 2010 aux édition du Chêne. 

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    Présentation de l'éditeur : 

    C’est à la veille de la Révolution française, entre 1785 et 1789, que paraissent, à Amsterdam, les 41 tomes du Cabinet des Fées. Les contes qu’ils rassemblent ont été réunis par Charles-Joseph Mayer, dans le but de les sauver de l’oubli. Écrits par 40 auteurs différents, ces contes des XVIIe et XVIIIe siècles font toutefois la part belle à Charles Perrault. Ils comprennent également des contes orientaux dont Les Mille et Une Nuits. À l’époque, cette parution correspondait à une tendance éditoriale : la vente par souscription (qui se faisait auprès d’un libraire parisien du quartier de l’Odéon, Cuchet). Les livres paraissaient à raison de 2 tomes de 400 à 500 pages par mois. Édouard Brasey, à son tour, a sélectionné et réuni ces contes autour de thématiques nouvelles. La plupart de ces contes sont très peu connus et constitueront des découvertes pour les lecteurs. Le tome 1 réunit des contes autour du thème des métamorphoses et transformations.

     

    A acheter ici

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    © Art Copyright Selina Fenech

    En Alsace et dans les pays germaniques, les sorcières et les démons sont célébrés la nuit du 30 avril, appelé la Nuit de Walpurgis.De grands sabbats infernaux où règne une atmosphère lugubre et démoniaque, ont lieu ce grand soir. Les démons et sorcières se réunissent à cette occasion pour invoquer leur maître "Satan". Cette fête démoniaque et orgiaque où se commettent de grandes transgressions, est réprouvée par l'Eglise et par les moeurs.

    Le nom de cette fête est associé à la princesse anglaise Sainte Walburge, l'abbesse du couvent de Heidenheim  au XVIIIe siècle. La croyance rapporte que Sainte Walburge s'adonnait à certaines pratiques magiques qui rappelaient beaucoup à cette veillée des sorcières, d'où cette assimilation.

    Etant une nuit consacrée aux démons, les villageois devaient se protéger de ces intrusions maléfiques, c'est pourquoi ils allumaient un feu pour éloigner toutes créatures infernales.

    De nos jours, le rite païen a perdu tout son aspect maléfique, pour donner place à une célébration de la Nature.

    © Art Copyright Howard David Johnson

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    source : L'agenda du Merveilleux 2010, d'Edouard Brasey  

       

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  • Poème sur les Sirènes

     

    © Sophia’s Song Copyright Lisa Victoria

     

    Les sirènes

     

    Les Sirènes chantaient… Là-bas, vers les îlots,
    Une harpe d’amour soupirait, infinie;
    Les flots voluptueux ruisselaient d’harmonie
    Et des larmes montaient aux yeux des matelots.

    Les Sirènes chantaient… Là-bas, vers les rochers,
    Une haleine de fleurs alanguissait les voiles;
    Et le ciel reflété dans les flots pleins d’étoiles
    Versait tout son azur en l’âme des nochers,

    Les Sirènes chantaient… Plus tendres à présent,
    Leurs voix d’amour pleuraient des larmes dans la brise,
    Et c’était une extase où le cœur plein se brise,
    Comme un fruit mûr qui s’ouvre au soir d’un jour pesant !

    Vers les lointains, fleuris de jardins vaporeux,
    Le vaisseau s’en allait, enveloppé de rêves;
    Et là-bas – visions – sur l’or pâle des grèves
    Ondulaient vaguement des torses amoureux.

    Diaphanes blancheurs dans la nuit émergeant,
    Les Sirènes venaient, lentes, tordant leurs queues
    Souples, et sous la lune, au long des vagues bleues,
    Roulaient et déroulaient leurs volutes d’argent.

    Les nacres de leurs chairs sous un liquide émail
    Chatoyaient, ruisselant de perles cristallines,
    Et leurs seins nus, cambrant leurs rondeurs opalines,
    Tendaient lascivement des pointes de corail.

    Leurs bras nus suppliants s’ouvraient, immaculés;
    Leurs cheveux blonds flottaient, emmêlés d’algues vertes,
    Et, le col renversé, les narines ouvertes,
    Elles offraient le ciel dans leurs yeux étoilés !…

    Des lyres se mouraient dans l’air harmonieux;
    Suprême, une langueur s’exhalait des calices,
    Et les marins pâmés sentaient, lentes délices,
    Des velours de baisers se poser sur leurs yeux…

    Jusqu’au bout, aux mortels condamnés par le sort,
    Chœur fatal et divin, elles faisaient cortège;
    Et, doucement captif entre leurs bras de neige,
    Le vaisseau descendait, radieux, dans la mort !

    La nuit tiède embaumait…Là-bas, vers les îlots,
    Une harpe d’amour soupirait, infinie;
    Et la mer, déroulant ses vagues d’harmonie,
    Étendait son linceul bleu sur les matelots.

    Les Sirènes chantaient… Mais le temps est passé
    Des beaux trépas cueillis en les Syrtes sereines,
    Où l’on pouvait mourir aux lèvres des Sirènes,
    Et pour jamais dormir sur son rêve enlacé.

     

    Albert SamainAu jardin de l’infante

     

     

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