• Avez-vous aimé Shrek, Kung Fu Panda et Madagascar? Si la réponse s'avère être positive, dans ce cas vous aimerez sans aucun doute Dragons. En effet, les studios Dreamworks reviennent avec ce nouveau long métrage d'animation en 3D, inspiré du roman de Cressida Cowell, sous le titre original de How to train your dragon (Comment dresser son dragon?. Soyez sûr que l'aventure, l'humour et l'excentricité seront au rendez-vous.

    Dragons sortira sur nos écrans le 31 mars 2010.

     

    howtotrainyourdragon.jpg

     

    L'histoire  : L'histoire se passe au temps des Vickings,  sur l'île de Berk où la chasse au dragon est un mode de vie, et un moyen de devenir membre à part entière de la tribu. Il est temps au jeune adolescent Hiccup (Harold) de faire ses preuves et montrer qu'il est digne de la tribu dirigé par son père. Il commence son apprentissage  de chasse aux dragons au côté des autres adolescents de son âge. L'occasion de mettre plein la vue aux autres adolescents, se présente lorsqu'il se trouve en face d'un  petit dragon piégé.  C'est son ticket d'entrée dans la tribu. Mais le grand coeur généreux de Hiccup et  sa vision différente des choses de la vie, l'amènent à libérer le dragon et à se lier d'amitié avec celui-ci. Cette nouvelle amitié va bouleverser de tout au tout son existence et celle des siens. L'avenir de la tribu voguera vers un nouvel horizon.

    En attendant la sortie de ce film, visionner la bande annonce (en VO) afin d'avoir un petit aperçu de ce qui vous attendra sur vos écrans

    [gv data="http://www.youtube.com/?v=l0KPcXUkv9A"][/gv]

    voici la version française

    [gv data="http://www.youtube.com/?v=shPtmdaXJWw"][/gv]

    Pin It

    votre commentaire
  • Songe d'Enfant

      © Field Fairy Copyright Linda Ravenscroft

     

    Sous vos longues chevelures

    Sous vos longues chevelures, petites fées,
    Vous chantâtes sur mon sommeil bien doucement,
    Sous vos longues chevelures, petites fées,
    Dans la forêt du charme et de l’enchantement.

    Dans la forêt du charme et des merveilleux rites,
    Gnomes compatissants, pendant que je dormais,
    De votre main, honnêtes gnomes, vous m’offrîtes
    Un sceptre d’or, hélas ! pendant que je dormais.

    J’ai su depuis ce temps que c’est mirage et leurre
    Les sceptres d’or et les chansons dans la forêt;
    Pourtant, comme un enfant crédule, je les pleure,
    Et je voudrais dormir encor dans la forêt.

    Qu’importe si je sais que c’est mirage et leurre !
     
     

    Jean Moréas

     

    Songe d'Enfant

     © Copyright Molly Harrison What Dream May Come

    Pin It

    votre commentaire
  • Selon la Vieille Religion, celui ou celle qui offense une Fata, sera foudroyé d'une maladie. Pour que le sort soit rompu, la personne envoûtée devra faire une première démarche de réconciliation. Cette démarche n'aura pas pour but de dissoudre le charme mais en marchandant une offrande avec la fée, elle aura le don d'apaiser l'ensorceleuse. L'offrande doit avoir lieu un mardi, un jeudi ou un samedi. Le jour de l'offrande il faudra parsemer la chambre du malade de fleurs délicates, couvrir le lit du malade d'un tissu rouge. La chambre devra être embaumée d'un parfum doux et délicat d'encens. Sur une table, il faudra disposer une cruche d'eau, une cruche de vin, quelques sucreries, cinq pains, cinq serviettes, un rayon de miel, une tasse et des ustensiles. Une fois la préparation de la chambre finie, il vous faut quitter la pièce sans regardez au-dessus de son épaule sous peine d'offenser les fées ,qui verraient ce geste comme un manque de confiance en elles et comme une tentative de les apercevoir. Ce qui risquerait de faire échouer la tentative de réconciliation, car ne l'oubliez jamais ce sont les fées qui décident du moment de leur rencontre avec les humains! Ainsi prenez-garde à ne jamais offenser ces belles demoiselles!

    source : Stella Luna Tera (non copier-coller)

     

    enchanteddoorway500.jpg

    © Enchanted doorway Copyright Emma Marlow

     

    Pin It

    votre commentaire
  • thespellworked.jpg

    © « The Spell Worked » Copyright J.M. Leotti 

     

     C’est bientôt Halloween, et nous ici à la Réunion, depuis le début du siècle, c’est l’occasion de fêter le mythe de Gran-mère Kal bien qu’elle n’aie aucune affinité avec la tradition d’Halloween…Mais depuis la commercialisation d’Halloween sur le sol métropolitain, fêter Halloween est entré dans les moeurs à la Réunion, et on a décidé de fêter à cette occasion le « croque-mitaine » de chez nous.

     

    Il s’agit d’une croyance typique de notre île, qui vogue au fil du temps depuis le temps de l’esclavage. Cette légende sert à faire peur les petits réunionnais désobéissants, avec la phrase typique « Si tu n’arrêtes pas tes bêtises, j’appelle Gran-Mère Kal pour qu’elle vienne te chercher ».

    Mais au-delà de ses caractéristiques de « croque-mitaine », le mythe de Gran-Mère Kal fait beaucoup débat à propos de sa multiplicité au niveau des croyances, de ses différentes interprétations, etc. Ce qui la rend très malléable dans les esprits, sans perdre toutefois de son authenticité et sa finalité : en effet, on reconnaît communément que Gran-Mère Kal est la porteuse d’une mauvaise nouvelle (la mort).


    Une légende difficilement saisissable par sa multiplicité


    Pour fêter cette légende, petits et grands se déguisent généralement en sorcière, bien que c’est une fausse représentation de Gran-Mère Kal.

    Gran-mère Kal n’était pas une sorcière suspendue sur son manche à balai, qui passait son temps à confectionner des potions maléfiques dans son chaudron en suivant les recettes d’un vieux grimoire. Gran-mère Kal n’a rien à voir avec les sorcières médiévales qui pratiquaient le sabbat.

    C’est la grande diversité de la légende qui modifie quelque peu les croyances.

    La plupart des versions de la légende, toutes très différentes soient-elles, s’accordent pour dire qu’elle était une esclave. Dans d’autres versions, elle incarne une méchante maîtresse qui maltraitait ses esclaves, ou bien une méchante propriétaire qui s’adonnait à la sorcellerie et qui faisait des affaires avec des condamnés.

    En effet, cette légende donne lieu à de nombreuses interprétations. On ne saurait dire qu’elle est celle qui se rapproche au mieux de la réalité.

    Tout ce que l’on sait c’est que suite à sa soudaine disparition, d’étranges phénomènes ont été remarqué : apparitions nocturnes d’une dame noire près des sentiers battus, d’étranges appels lumineux dans les montagnes, le racket de certains voyageurs qui se retrouvaient parfois nus après s’être aventuré trop tardivement près des chemins en bordure de forêt ou montagne. Certains étaient effrayés uniquement après avoir entendu des bruits étranges, notamment ceux des jets de galets sur les toitures. Mais le phénomène le plus répandu qu’on associe à Gran-mère kal c’est son cri perçant comparable au cri d’oiseaux nocturnes (cri du fouquet ou de la papangue, oiseaux typiques de l’île de la Réunion). Ses cris se font entendre près des maisons de personnes malades. Si le cri ressemble à un ricanement le malade est perdu mais si ça ressemble plutôt à une plainte, le malade a des chances de survie. Ces cris peuvent également annoncer un mauvais présage. Jusqu’au siècle dernier, on associait encore ces cris d’oiseaux au passage de Gran-mère Kal.

    nightqueen.jpg

    © « Night Queen » Copyright Jessica Galbreth


    Les différentes attributions de Gran-mère Kal

    (celles que je connais, s’il y en a d’autres merci de me les faire connaître)

    1 – Gran-mère Kal l’esclave

    histoire :

    On raconte qu’elle serait originaire de Grand Bois ou Mahavel (dans le sud de l’île). Nous ne connaissons pas sa véritable identité mais certains la nomment « Kalla ». On dit qu’elle aurait été une belle esclave ensorcelante de par sa grande beauté. C’est à Zelindor, esclave marron et chef d’une République noire, qu’elle offrit ses faveurs d’épouse. Cependant elle était détestée des esclaves marrons qui enviaient l’intimité qu’elle avait avec sa maîtresse. En tant qu’esclave d’intérieure, elle disposait de ce privilège.

    Disparition et sort:

    Certains racontent que Kalla, la jeune épouse, s’est sentie tellement meurtrie par la « pseudo-trahison » de Zelindor à son égard, qu’elle ne s’était jamais remise. Son époux avait planifié leur fuite, mais au lieu d’enlever sa femme, il enleva la maîtresse de celle-ci, ce qui mis Kalla folle de rage. Elle dénonça ainsi son propre mari. Soit elle fut maudite pour ce geste malheureux soit le mélange de haine et de tristesse laissa champ libre au mal de pénétrer en elle. On ne le saura jamais. Toutefois certains rapportent qu’après l’arrestation de son mari (il n’est mentionné nulle part de son sort), elle disparût. Dans d’autres versions, on raconte que la belle esclave aurait disparu après que son enfant lui eut été arraché pour être vendu. Une affaire très fréquente au temps de l’esclavage. Là encore le mystère demeure. Néanmoins,  selon la légende, Kalla se serait suicidée en jetant son corps dans le gouffre de l’Etang-Salée, un endroit où la mer se déchaîne dans une rage déferlante. Ou soit elle se serait pendue. Nul le sait. Quoiqu’il en soit son âme erre sur la côte ouest de l’île et annonce la mort.

    2 – Gran-mère Kal la mauvaise maîtresse

    histoire :

    Gran-mère Kal la mauvaise maîtresse était odieuse avec tout son personnel. Elle les battait, elle ne leur laissait aucun répit. Il n’était pas bon d’être sous sa coupe. Tous les esclaves la redoutaient.

    Disparition et sort:

    Mafate, un esclave d’origine africaine, en eu assez de ces maltraitances, et s’en alla marron dans la forêt. Suite à un coup bas de la mauvaise maîtresse, il prépara un breuvage qui transforma Gran-mère Kal en un vulgaire oiseau nocturne, condamné à errer et à annoncer d’un cri déchirant, la mort.


    3 – Gran-mère Kal la propriétaire malveillante

    histoire :

    Gran-mère Kal est peinte également sous les traits d’une vielle dame. Une vielle propriétaire résidant dans une belle case créole près du pont de la Ravie des Cafres, à Mahavel. Elle était connue pour être celle qui cachait chez elle des condamnés. Et lorsqu’un passant s’aventurait près de chez elle. Elle l’invitait à boire une tasse de café ou un petit verre de rhum. Une fois dans la maison, l’invité était accueilli comme un roi. Les bandits ne se montraient pas.  Ce n’est qu’au départ du voyageur, qu’ils entraient en jeu. Ils se mettaient à le suivre  afin de le dépouiller de tout son argent et de le renverser dans le ravin.

    Disparition et sort:

    Souillée de tous les crimes dont elle a pris part, Gran-mère Kal reçu une mort malheureuse : son âme partie en fumée par la toiture de la case. Elle erre, désormais, vêtue d’un long manteau noir, et à la place de sa tête elle porte un long chapeau noire qui recouvre tout son cou. Vêtue ainsi elle est assimilée à la « Grande Faucheuse », celle qui annone la mort.

    blackmagick.jpg

    © « Black Magic » Copyright Jessica Galbreth 

    Délivrance de l’âme de gran-mère Kal

    Quelque soit son histoire ou l’origine de sa disparition : suicide, pendaison, âme partie en fumée, victime de sortilège,(etc.) Gran-mère Kal n’a reçu aucune cérémonie funéraire, ce qui explique son errance et la punition dont elle est victime qui est celle de roder près des cases pour annoncer la mort.

    Mais on raconte que son âme fut délivrée une fois que ses ossements furent retrouvés. Encore une fois l’endroit précis et la date précise d’une telle découverte varient selon les croyances. Mais celle qu’on retient c’est généralement la découverte de ses ossements près du gouffre de l’Etang Salé. Certains rapportent (comme Daniel Vaxelaire) que c’est sans doute une personne qui ne supportait plus d’être victime de cette légende qui se lança à la recherche des restes de Gran-Mère Kal et qui lui offrit un enterrement digne de toutes convenances. D’autres pensent qu’il s’agit de la descendante de la maîtresse qui fut enlevée par Zelindor à la place de Kalla, qui avait la charge de découvrir les restes de la pauvre esclave disparue au font du gouffre, et lui offrir une sépulture, pour que l’esclave ébranlée retrouve le repos. Depuis que Kalla a trouvé le repos, la croyance en cette légende s’est estompée peu à peu. Beaucoup de personnes viennent se recueillir sur sa tombe. Mais d’autres personnes restent sceptiques, et donnent encore de l’intérêt à cette légende.

    Mais qui croire?

    Un mystère flagrant plane au-dessus de cette croyance qui a ébranlé tant d’esprits d’enfants et d’adultes, et qui a nourri tout notre imaginaire et cela de générations en générations, .Quoiqu’il en soit rester vigilant lors de vos promenades nocturnes!« Gran – mère Kal i rode pas lwen » (Grand-mère Kal rode encore dans les alentours).

    Zhelia

    aw9uvo9p.jpg

    © Illustration Copyright Jessica Galbreth 

    Pin It

    votre commentaire
  • J’ai traduit et réadapté une des légendes des « Fairy Banished » (fées bannies) qu’évoque Thomas Keightley dans sa Fairy Mythology (1870).(voir le texte original ici )

     Une vieille ferme, comme celles dont une pièce pouvait servir aussi bien de cuisine qu’une étable, séparés uniquement par une mini-barrière, était envahie par des fées.

    Si la famille prenait leur repas dans la cuisine, elles faisaient le raffut dans l’étable, ou si les gens étaient occupés à marchander les vaches dans l’étable, elles mettaient la cuisine sans dessus-dessous.

    Un jour alors que quelques moissonneurs préparaient, dans la cuisine, le dîner avec ce qui a été récolté, les fées, qui dansaient et riaient au-dessus de leurs têtes, propageaient une telle quantité de poussière et de saleté, suffisamment pour gâter le dîner. La maîtresse de maison était de plus en plus embarrassée par la présence dérangeante de ces fées. C’est alors qu’une vieille dame apparût et déclara, après avoir ouïe l’affaire, qu’elle pourrait trouver un remède susceptible de se débarrasser de ces méchantes fées. Ensuite, elle demanda à la maîtresse de maison, en murmurant, mais de façon à ce que les fées entendent, de dire à six moissonneurs de venir dîner le lendemain. Mais elle lui indiqua que le repas ne devrait être composé que de puddings bouillies dans une seule coquille d’oeuf. La maîtresse de maison s’exécuta en suivant les indications de la vieille dame. Lorsque les fées s’aperçurent que le repas des six moissonneurs n’était réduit qu’à une bouillie dans une coquille d’oeuf, il eut un grand remue-ménage et un boucan dans l’étable, et finalement, une voix s’écria avec rage : « Nous vivons depuis longtemps dans ce monde, nous sommes apparues juste après la création de la terre, et bien avant que le gland n’ait été planté, et pourtant nous n’avons jamais vu un dîner de récolte dressé dans une coquille d’oeuf. Il y a quelque chose d’anormale dans cette maison. Partons sur le champ! » Les fées s’en allèrent et ne revinrent jamais plus.

     

    firefliesonparade.jpg

    © « Fire Flies on parade »  Copyright  Stacey Tippin

     

    Pin It

    votre commentaire