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    La vie amoureuse des fées de Franck Spengler, un roman des éditions Pocket sort prochainement le 2 septembre 2010, dans la collection érotique. Ce livre lève le voile sur l'érotisme des fées que l'on a rencontré dans notre littérature de jeunesse. Bien que la littérature médiévale, la littérature mythologique ou encore les contes de fées qui sont, selon Jean Paulhan "les romans érotiques des enfants" (in Le Bonheur dans l'esclavage),  nous révèlent l'existence d'unions amoureuses entre les créatures du merveilleux et les humains, jamais il n'eut de récit aussi épicé sur les escapades amoureuses de Clochette, Viviane ou Urgèle. Un érotomane du nom de Franck Spengler se livre ici, dans un style vif et plein d'humour, à cet exercice audacieux qui saura éveiller avec délectation tout l'esprit érotique des contes de fées et des mythologies, longtemps plongé dans des siècles de pudeurs.

     

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    A L’orée des Fées

     

     

    Présentation de l’ouvrage

    C’est un petit recueils de poèmes sur les fées très plaisant à lire et très tentant d’offrir ou d’acheter pour soi! 

    C’est un ouvrage publié aux éditions Balivernes en Octobre 2006. A la plume vous avez Lenia Major qui nous offre de beaux poèmes illustrés par les belles illustrations féeriques de Cathy Delanssay.

    Vous pouvez vous rendre sur le site et le blog de l’artiste pour apprécier davantage ses merveilles. Moi j’ai une préférence pour sa fée coquelicot qui accompagne le poème « Garance » et la fée de la nuit.

     

    Résumé de l’ouvrage

    Lenia Major dévoile dans cet ouvrage les petits secrets des fées qui sont présentes dans nos vies. Vous saurez tout, sous forme de poèmes, sur la naissance des fées, sur les tâches des fées du logis qui nous assistent dans les tâches ménagères ou qui s’occupent des enfants, sur les fées des éléments, sur les fées qui gouvernent chaque saison, les fées des êtres vivants  les amies de la nature et des animaux, les fées taquines qui nous jouent de bien vilains tours. Lenia nous révèle également le secret de l’endroit où les fées achètent leurs baguettes. Elle nous apprend aussi comment et pourquoi les fées ont des ailes.

     

    Détail de L’ouvrage

     

    La naissance des fées

    Lenia commence l’ouvrage par un poème sur la naissance des fées. Pour elle les fées naissent dans le bouton d’une rose, et elles se réveillent lorsqu’une main d’enfant cueille la fleur épanouie pour l’offrir à sa mère. Ainsi « un rire de bonheur » et « une onde de joie » réchauffent le coeur de la fée et lui donnent la vie. Ainsi naissent les fées. La poètesse rajoute à la fin du poème que si l’on veut sentir la présence des fées il suffit d’être armé de beaucoup d’amour car « les fées n’ont besoin que d’amour.« 

    Les Fées du Logis

    La poètesse enchaîne ensuite par un petit chapitre sur les Fées du Logisqui se cachent partout! La Fée berceuse qui veille à ce l’on passe une bonne nuit de sommeil, La Fée du Cartable à qui les enfants accusent à tort toutes les mésaventures de leur cartable ou de leurs mauvaises notes à l’école (^_^), la Fée Poussière qui s’active pour mettre propre la maison, la Fée Bayadère ou couturière qui de ses doigts de fées veille à ce que les couturières fassent naître toujours des merveilles à l’aide d’un fil et d’une aiguille, la Fée cuisinière qui veille à ce que nos repas soient tout plein de fantaisie et non pas « morose », La Fée compagne de jeu qui s’amuse à jouer à cache-cache avec nous dans le jardin parmi les pots de muguets.

    Les Fées des éléments

    Le deuxième chapitre est consacré aux Fées des éléments. Selon Lenia, ce sont les fées qui sont « souvent clémentes, parfois terrifiante, jamais obéissantes, …. mais qui sont « les plus puissantes ». Il y a Céleste la Fée de la nuit, Aurore la fée de l’Aube, Flamme la Fée du Feu, Ondine la Fée de l’Eau, Esther la Fée de l’Air.

    Les Fées des contes d’antan

    Lenia sépare le troisième chapitre sur les Fées des saisons du deuxième chapitre, en insérant un poème sur les Fées des contes d’antan qui ne soucient guère du temps qui passe et qui préfèrent passer leur temps à danser la valse avec des princes charmants.

    Les Fées des saisons

    Avec surprise, Lenia commence le chapitre sur les fées des saisons par un petit rappel historique. Tout en poésie elle rappelle le sacrifice de « la douce Nagazaki » par « les hommes et leur folie« , afin de retrouver la Paix, ceci pour qu’on garde en mémoire qu’après ce triste désastre la vie est revenue, les cerisiers sont en fleurs sur ces terres mais à un très grand prix. L’auteur semble décréter qu’il s’agirait probablement les fées du printemps qui ont oeuvré pour remettre tout en ordre. S’il en est ainsi, dans ce cas remercions chaleureusement ces bonnes demoiselles.

    Puis Lenia nous parle de Tomé la fée de l’Eté qui annonce de son tam tam djembé la chaleur ardente de la saison estivale.

    Pour évoquer Brune la Fée de l’Automne, la poètesse passe par une belle métaphore de l’amour malheureux de Brune qui donna naissance à la saison morose de l’automne. L’amour impossible de Brune et de son amant Elfe, causa une profonde tristesse à la petite fée amoureuse qu’elle se transforma en feuilles mordorées. Ainsi chaque année, à la même période qui a été déchirante pour elle, la petite fée sème son chagrin sur tous les sentiers et les sous-bois moussus. Son chagrin pèse sur les arbres qui en perdent leur feuilles et qui prennent les couleurs de sa souffrance.

    Quand à Blanche la fée d’hiver, elle provoque la tombée de la neige après avoir jouer une partie de bataille de polochon avec ces soeurs.

    Comment les fées ont-elles eu des ailes?

    A la suite des 4 petites fées de saison, Lénia nous explique tout en poésie comment une fée à décider de se déplacer librement sans fatigue et sans user ses sandalettes . Elle se creusa vivement les méninges pour trouver une idée. Elle essaya plusieurs méthodes. C’est en voyant passer une hirondelle que lui vint l’idée d’avoir des ailes. Après une petite formule et un coup de baguette magique la voilà parée de somptueuse ailes. Peut-on dire que c’est grâce à cette petite fée espiègle et astucieuse…et surtout « paresseuse » (lol) que toutes les fées sont dotées d’ailes?C’est toutefois une manière intéressante d’interpréter les choses.

    Les Fées des êtres vivants

    Le quatrième chapitre parle des Fées des êtres vivants. Lorsque j’ai lu cette formulation je me suis demandée ce que cela pouvait signifier. Après lecture du chapitre j’ai compris qu’il s’agissait de fées qui sont proches de la nature, des animaux.

    Dans un premier il y a Garance la Grande Reine du bal des pétales qui veille à que tout le monde soit bien placé, bien préparé, et elle ordonne le départ vers le bal.

    Puis il y a Tarde la fée du Lierre qui s’invite partout, s’enroule partout, qui fait des pieds de nez au jardinier armé de leur sécateur. Elle amène quelques invités avec elle pour faire la fête dans notre jardin, tels que le vent, les insectes. Tarde est « la plus sympathoche » des fées et a « la vie de la plus bidonnante des plantes ».

    La Fée des chats mène une vie de chats. Elle ronronne, féline, câline, joue, mais elle refuse la discipline. Elle est aussi sauvageonne que nos chats.

    C’est à Girouette la fée Follette qui n’a pas toute sa tête à qui l’on doit des animaux aux physiques étranges tels que l’ornithorynque : une bête qui porte un un bec d’oiseau, une fourrure de kangourou, des palmes de canard pour nager mais ornés de griffes. « Voilà une bête parfaite » s’exclame-t-elle mais apparemment elle avait oublié de mettre ses lunettes lors de la création de cette bête.

    Les baguettes magiques des fées

    Lenia nous dévoile en toute liberté l’endroit où les fées achètent leur baguette magique. Il suffit de se rendre à l’endroit secret au-dessus des nuages argentés et ouvrir les portes du magasin Miss Tinguette qui offre une gamme complète de baguettes magiques de différentes couleurs, de formes, de matières, etc. Eh bien le choix est vaste mes chères demoiselles ailées.

    Les Fées Taquines

    Enfin la poètesse clôture son ouvrage en nous dévoilant les frasques que nous font vivre les Fées Taquines, que l’on ne peut s’empêcher de pardonner car, pour emprunter les mots de Lenia, « la vie serait triste sans ces drôles de fées. »

    Couldouce la Fée paresseuse nous entraîne avec elle dans cette vague de nonchalance.

    Candi la fée des friandises incite nos enfants à se régaler de bonbons et à amadouer des copains grâce aux friandises. Mais elle n’aime pas les gourmets qui s’empiffrent et qui ne se brossent pas les dents.

    Chagrine la Fée des Journées Gâchées, fait tout pour nous rendre la journée impossible, en nous faisant lever du mauvais-poil par exemple.

    Pie la fée bavarde se rend complice des commères.

    Enfin l’ouvrage se termine par les au-revoir des fées qui nous promet d’être toujours à nos côtés, de veiller sur nous, notre destinée. Et elles nous demandent d’ouvrir bien l’oeil car elles passent « à la vitesse de l’éclair » et cela peut-être à tout moment.

     

    Ouvrez donc bien l’oeil, sans nul doute qu’un jour nos yeux émerveillés par ce monde enchanté sauront percevoir ces belles créatures.

     

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  • Dryade d’Alfred de Vigny

    © Art Copyright Becky Weaver, Dryad

     

    Dryade

     

    Vois-tu ce vieux tronc d’arbre aux immenses racines ?

    Jadis il s’anima de paroles divines ;

    Mais par les noirs hivers le chêne fut vaincu.

    Et la dryade aussi, comme l’arbre, a vécu.

    (Car, tu le sais, berger, ces déesses fragiles,

    Envieuses des jeux et des danses agiles,

    Sous l’écorce d’un bois où les fixa le sort,

    Reçoivent avec lui la naissance et la mort.)

    Celle dont la présence enflamma ces bocages

    Répondait aux pasteurs du sein de verts feuillages,

    Et, par des bruits secrets, mélodieux et sourds,

    Donnait le prix du chant ou jugeait les amours.

    Bathylle aux blonds cheveux, Ménalque aux noires tresses,

    Un jour lui racontaient leurs rivales tendresses.

    L’un parait son front blanc de myrte et de lotus ;

    L’autre, ses cheveux bruns de pampres revêtus,

    Offrait à la dryade une coupe d’argile ;

    Et les roseaux chantants enchaînés par Bathylle,

    Ainsi que le dieu Pan l’enseignait aux mortels,

    S’agitaient, suspendus aux verdoyants autels.

    J’entendis leur prière, et de leur simple histoire

    Les Muses et le temps m’ont laissé la mémoire.

     Alfred de Vigny

     

     

     Lire la fiche sur les Dryades dans la mini-encyclopédie du Merveilleux.

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  • Présentation d'un groupe de musiciens de la féerie

     

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    Celtic Woman est un groupe de musique celtique irlandais, qui a vu le jour en 2004.

    Ce groupe se compose principalement de voix féminines. Une violoniste, Mairead Nesbitt, les accompagne. Et celui qui compose les belles notes du groupe féminin est un homme au nom de David Downes.

    Au départ, le groupe est composé de 4 voix dont celle de Meav Ni Mhaolchatha, Orla Fallon, Lisa Kelly, Chloë Agnew. Meav, après un premier départ pour la naissance de sa fille, quitte définitivement le groupe afin de se consacrer à une carrière solo. Lynn Hilary la remplace.  C'est au tour de Lisa de faire une pause pour les mêmes raisons maternelles.  Durant cette période, Alex Sharpe intègre alors le groupe. Une autre est de la partie pendant quelques temps, Hayley Westerna. Mais elle ne restera pas longtemps, pour démarrer une carrière solo. Depuis l'année dernière, Orla se consacre aussi à une carrière solo.  

    Avec 3 albums à leur actifs, ("A Chritsmas Celebration"; "New Age"; "A New Journey") ces belles voix féminines connaissent un franc succès sur les scènes de leur pays natal, l'Irlande. Ce succès s'est étendu sur les scènes internationales (Japon, USA, Afrique du Sud, etc.).

    Pour connaître les dates de concert du groupe,allez faire un tour sur leur site.

    Pour avoir un aperçu du talent de ces chanteuses qui ont le don de vous emmener, à partir de quelques notes, au Pays des Fées, écoutez ce morceau, qui s'intitule "Fairies"

     

    [gv data="http://www.youtube.com/?v=Vu_GyfW_AhI"][/gv]

     

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  • Je viens de découvrir cette chanson de Zaz que j’aime beaucoup! Elle s’intitule « La Fée« . C’est une chanson un peu triste pour la pauvre petite fée aux ailes brûlées mais très belle chanson!

    Image de prévisualisation YouTube

    cliquer sur ce lien si la vidéo ne fonctionne pas

     

    Moi aussi j’ai une fée chez moi.

    Sur les gouttières, ruisselantes.

    Je l’ai trouvé sur un toit.

    Dans sa traîne brûlante.

    C’était un matin, ça sentait le café.

    Tout était recouvert de givre,

    Elle s’était cachée sous un livre.

    Et la Lune, finissait ivre

     

    Moi aussi j’ai une fée chez moi

    Et sa traîne est brûlée.

    Elle doit bien savoir qu’elle ne peut pas.

    Ne pourra jamais plus voler.

    D’autres ont essayé avant elle.

    Avant toi, une autre était là.

    Je l’ai trouvée repliée sous ses ailes,

    Et j’ai cru qu’elle avait froid

     

    Moi aussi j’ai une fée chez moi.

    Depuis mes étagères, elle regarde en l’air… 


    La télévision en pensant, 


    Que dehors c’est la guerre. 


    Elle lit des périodiques divers 


    Et reste à la maison

    A la fenêtre; comptant les heures 


    A la fenêtre; comptant les heures

     

    Moi aussi j’ai une fée chez moi 


    Et lorsque qu’elle prend son déjeuner 


    Elle fait un bruit avec ses ailes grillées

    
Et je sais bien qu’elle est déréglée 


    Mais je préfère l’embrasser 


    Ou la tenir entre mes doigts 


    Moi aussi j’ai une fée chez moi 


    Qui voudrait voler, mais ne le peut pas

     

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