• Les changelins

    © Copyright Amy Brown, Perfection

     

    Les changelins

     

    Au temps médiéval, les fées avaient la mauvaise réputation d'enlever les enfants non baptisés. Elles se penchaient au-dessus des berceaux des bébés qui leur plaisaient, comme le font les fées marraines, mais non pas pour les doter de dons mais pour leur arracher à leur monde. Ensuite elles mettaient à la place du bébé humain, leur propre progéniture, que l'on nomme alors « changelin ». Elles procédaient généralement à la nuit tombée. Ainsi les parents, dès le levé du jour, retrouvaient, à la place de leur bébé aux joues pleines et rosées, une créature laide, noire, qui affichait un air vieillot.

    Un des moyens efficaces pour se débarrasser du changelin était de l'obliger à parler et à avouer son âge. Généralement, le changelin se laissait facilement avoir sous l'effet de surprise. Comme par exemple, déclare Edouard Brasey in La petite encyclopédie du merveilleux, « en lui présentant un spectacle incongru, comme celui de brasser de la bière avec des coquilles d'oeufs ou d'entourer son berceau avec une multitude de pots, potées, assiettes, écuelle ou autres récipients débordant d'un liquide bouillonnant. Le changelin s'écrit alors : J'ai plus de cent et cent ans/J'ai vu le gland avant le chêne/L'oeuf avant la poule,/Mais je n'ai jamais vu autant de petits pots bouillant! »

    Suite à ces mots, le changelin se précipitait dans la cheminée, et disparaissait dans un grand ricanement. L'enfant humain réapparaissait comme par magie dans son berceau.

    Les changelins

                                                                          © Copyright Maxine Gadd, Laughing Fairies 

    Une autre manière (plus mesquine) de récupérer l'enfant humain, était celle de s'en prendre physiquement à l'enfant fée. On le suspendait à un arbre et on le fouettait sans pitié. La fée mère accourait aux cris de son enfant. Par ruse ou chantage les parents récupéraient leur propre bébé.

    Si les bébés des fées ont le « visage flétri et ridé, pourvus en outre de touffes de poils noirs et hirsutes qui leur poussaient en tout sens sur le crâne et le corps », il arrivait parfois qu'on ne pouvait les différencier des bébés humains. Une procédure de vérification s'imposait. Dans La Grande Bible des Féesd'Edouard Brasey on apprend que les parents humains avaient recours aux mêmes méthodes  morbides cités précédemment : la maltraitance et l'abandon. Ils « plaçaient le nourrisson sur une pelle qu'ils disposaient au-dessus des flammes de la cheminée,ou bien ils l'abandonnaient une journée entière dans la neige, ou bien encore ils le battaient jusqu'au sang. » Soit la créature se volatilise en riant, soit la maman fée se précipite aux gémissements de son enfant et est contrainte de restituer le nourrisson volé.

    Les changelins © Copyright Lindsay Archer, Stretching her wings

    Il était donc vivement recommandé de veiller sur son nourrisson et de le protéger des créatures de Féerie même si tous se réjouissaient des dons qu'offraient les fées-marraines à leur petites progénitures. Les mères s'armaient pour protéger au mieux le berceau. Elles disposaient tout autour du berceau une multitudes de défenses. Généralement, elles usaient des méthodes qui servaient à faire fuir les mauvais esprits. Tout d'abord elles répandaient du sel dans toute la chambre,puis elles accrochaient une paire de ciseaux au dessus du lit de l'enfant, ou soit suspendaient au mur un collier d'ail ou des objets en fer (etc.) Quoiqu'il en soit, il était bien rare que ces pratiques annulaient le sort réservé aux enfants choisis par les fées. D'ailleurs, même les bébés baptisés n'étaient malheureusement pas à l'abri, car gardons toujours en tête que les fées sont très entêtées, bien que la rumeur rapporte qu'elles fuient le sacré. Dans ce cas, elles n'avaient le pouvoir que d'enlever les petits garçons, et pour combler elles ne procédaient aucun échange (donc pas de changelin, voir de bébé de substitution dans le monde des humains). Les mères feignaient donc d'avoir des petites filles au fond du berceau afin de tromper les fées, et elle revêtaient leur petit bonhomme de vêtements de fillettes, leurs laissaient leurs bouclettes, les appelaient par de petits surnoms féminins, jusqu'au jour du baptême.

    Certaines légendes attribuent cette tâche ingrate d'enlever les enfants à la Reine Mab.

    Que devenaient les enfants volés?

    Edouard Brasey les nommes les enfants-fées.

    Les enfants-fées restent en pays de Féerie pour une durée de sept année ou bien un multiple de sept ans. Au bout de ces années, ils sont rendus aux humains.

    Une fois dans leur patrie d'origine, ces enfants sont acclamés comme des êtres d'exceptions car ils demeurent les protégés des fées, et qu'ils détiennent des dons et des talents spéciales.

    Les vocations artistiques et ésotériques auxquelles ils se destinaient en disaient long sur l'appartenance ambigüe de ces êtres, qui étaient condamnés à demeurer à la lisière des deux Mondes. Ils devenaient des artistes, des poètes, des musiciens, des guérisseurs, ou visionnaires.

    La nostalgie de ce monde de leur enfance demeurait si grande, que Féerie leur restait accessible. Cependant ils devaient respecter quelques conditions. La nourriture et les boissons leurs étaient proscrites. Si par malheur, ils leur prenaient l'envie de déguster ne serait-ce qu'une miette des aliments des fées ou boire une seule goutte des breuvages de fées, ils devenaient les prisonniers éternels de Féerie. On raconte que les parents humains de ces êtres mi humain mi fée, laissaient sur la table de quoi nourrir leur progéniture pris entre deux mondes.

    Enfants-fées ou pas...Fées et Humains : deux mondes incompatibles 

    Nous comprenons une fois de plus que la vie et les sentiments des fées diffèrent de celles des humains. Les fées aiment une certaine façon ces humains qu'elles ont enlevés uniquement par caprice (n'ayant aucune notion du bien et du mal).Mais en même temps elles posent une limite à cette relation. On aurait pu penser que "seul le cas des enfants-fée" aurait pu nous ouvrir intégralement la porte de Féerie, mais la réalité féerique est bien décevante. La vie de l'humain chez les fées est déjà limitée dans le temps (sept ans ou multiple de sept ans) et l'accès aux humains présentent des contraintes. Ces restrictions marquent clairement l'incompatibilité des deux mondes. En même temps, nous savons bien que c'est dans cette incompatibilité et ces différences que naît le merveilleux que nous recherchons et qui fascine tant notre imaginaire.

    Féerie et Terre des Humains, sont donc deux mondes incompatibles mais qui se chercheront sans cesse l'un et l'autre. Pour le moment seul le fil de l'imaginaire lie étroitement ces deux mondes.

    Zhelia

    Les changelins

    © Copyright Maxine Gadd, Baby Chrysella

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     © Copyright Shaelynn , Aeval Dark Faery Queen

     

    Présentation d’une reine fée : Aeval

     

     Le nom AEVAL, également orthographié Aoibheal ou Aoibhell, se prononce «eeval. Le nom signifie littéralement le feu brûle (burning fire), il se rapproche de la notion d’ardeur.

     

    Aeval la reine Fée de Munster

    Parmi les Reines Fées celtiques, Aeval désigne la reine Fée de Munster, une province au sud-ouest de l’Irlande. Son nom apparaissait dans toutes les mentions des éléments naturels dans le Comté de Clare.

     

    © Copyright Paulina Stuckey Cassidy, Aeval 

     

     Aeval et la Bataille de Clontarf

    Aeval, comme toutes les fées, est intervenue dans les affaires humaines. Elle représentait la déesse tutélaire des O’Briens par le passé. Elle a donné tout son soutien à son amant Brian Boru ,le Ard ri Erenn, roi suprême qui régna en Irlande au début du XIe siècle, lors de ses divers conquêtes.

    Aeval fit du roi le fondateur du clan, à la veille de la Bataille de Clontarf en 1014, avertissant qu’il ne survivrait pas à la bataille. Connaître d’avance le jour de sa mort, donna davantage de témérité à Brian. Mais il fut tué par un guerrier, alors qu’il priait dans sa tente, le jour du Vendredi-Saint. Cependant ses hommes sortirent vainqueurs de cette bataille. Cette victoire marqua la fin des conquêtes de l’Irlande par les Scandinaves. Cependant à la suite de la mort du roi, le pays souffrit d’instabilité.

    Aeval du Midnight Court : Dark Fairie et « Reine Fée de la luxure »

    L’apparition littéraire la plus célèbre d’Aeval se trouve dans The Midnight Court, un débat entre les hommes et les femmes, dénonçant le manque de satisfaction sexuelle entre les deux sexes. Siégeant en tant que juge, Aeval tranche en la faveur des femmes. D’ailleurs, Munster était réputé pour être le fief de la féminité.

    On raconte qu’à la tête d’un tribunal nocturne, cette Reine Fée jugeait les fréquences des rapports intimes qu’entretenaient maris et femmes, afin de vérifier si les maris assouvissaient suffisamment les plaisirs sexuels de leur épouse. Elle qualifiait les hommes de prude mais aussi de paresseux, ainsi elle ordonna que ces messieurs se soumettent aux désirs sexuels des femmes. A cause de cet appétit sexuel qu’elle éveillait chez les femmes ou cette pratique luxurieuse qu’elle voulait instaurer au sein des couples, on pourrait la surnommer La Dame du sexeou Reine Fée de la luxure.

    Par contre, certaines légendes ou dans certaines oeuvres picturales on la nomme Dark Fairy, pour diverses raisons, notamment celui d’avoir la particularité d’être une fée de la Nuit.

    Aeval la Banshee

    Aujoud’hui la légende fait de celle qui fut la Reine Fée de Munster, une Banshee qui aurait pour fonction d’avertir les catastrophes. D’ailleurs, ces dernières années, les résidents locaux affirment l’avoir vue survoler le lac Inchiquin.

     Zhelia.

     

    Source : Encyclopedia of Goddess and Heroines,vol.2: Europe and the Americas, chapitre Irosh and Scottish Pantheon, p.304

     

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  • © Copyright Selina Fenech, Faraway 

     

    Une amoureuse de la féerie

    Selina Fenech est une jeune australienne née en 1981 par une nuit de pleine lune ce qui lui vaut le prénom de "Selina"qui signifie "Moon" (Lune).

    Lors de son enfance, la jeune femme se passionnait de lecture autour des thèmes de mythes, de magies, de princesses, et de fées. Très tôt elle comprit qu'elle avait un amour plus grand pour les illustrations des livres que la lecture elle-même. Elle passait d'innombrables heures à admirer les oeuvres d'art, étudiant chaque coup de pinceau. Elle était fascinée par la beauté issue de la main de l'Homme. Les images l'enchantaient, l'ensorcelaient, et remplissaient sa tête de magie et de romantisme.


    Une artiste hors pair

    Selina usa de sa seconde passion, qu'est le dessin, pour créer son propre monde féerique, issue d'une part de son imagination débordante, et d'autre part des illustrations admirées dans les livres de contes de fées. Sur les pages de son carnet de croquis se profilaient des déesses, des fées, des sirènes et diverses créatures enchantées. Avec le temps, elle améliora son art, tout en conservant son âme d'enfant fasciné par tant de magie.

    Quelques années plus tard, les oeuvres de Selina reçurent un accueil chaleureux par les amateurs de fantasy du monde entier. Depuis l'âge de 23 ans, elle vit de son art.

    Ses oeuvres ont été publié à travers le monde, dans des livres et des magazines. Elles sont disponibles sous formes de T-shirt, de papeterie, de figurines, de cartes, de bijoux, etc.

    Des collectionneurs provenant de plus de 35 pays, se procurent les produits inspirés de l'art de la jeune artiste.

     

    © Copyright Selina Fenech, Along the forest path 

    Les techniques de l'artiste

    L'art de Selina est plus ou moins mixte, car elle expérimente beaucoup. Elle essaie de trouver le meilleur medium pour ajuster la peinture à son univers féerique. Elle utilise comme base soit l'aquerelle soit l'acrylique, à laquelle elle ajoute des encres, du crayon, des pastels. Et parfois elle a recourt au numérique (l'art digital) pour créer autant d'effets qu'elle le souhaite.

    © Copyright Selina Fenech, Rooftop Vigil

     

    L'ogre de son conte de fée

    « Je veux vivre ma vie telle un conte de fée, et je veux que mon art fasse ressentir la même chose aux autres gens. Je souhaite que pour toute personne, quelque soit son âge, mes féeries refassent ressurgir en eux les souvenirs magiques et les sentiments d'aventures de leur enfance. J'espère qu'eux aussi façonneront de nouveaux souvenirs et des rêves de magie. »

    Son art gagne de l'ampleur auprès d'un large public amateur de féerie. Cependant alors que son rêve se concrétise, Selina, âgée tout juste de 26 ans, se voit confrontée à une terrible nouvelle. Elle souffre d'une maladie cancérigène. Heureusement que la vilaine bête est détectée à temps. Ce combat contre la maladie, elle l'a vécu tel un défit. Mais les traitements et les processus de guérison, ont bouleversé toute son existence. Cela a eut des répercussions sur son corps, son esprit et son art. Mais elle a prit en maturité durant cette période.

    Elle tient depuis 2005, un live journal (un blog) sur le web afin de retranscrire ses sentiments, ses états-d'âme, notamment lors de cette dure période de sa vie.

    Le conte de fée se poursuit

    Aujourd'hui guérie, l'artiste poursuit son rêve car pour elle, la peinture est une vérité, celle de créer la beauté et la magie. « Il s'agit d'une nécessité intérieure qui me procure la satisfaction d'appliquer le pinceau sur du papier. » Mais selon Selina, la magie de sa peinture n'a lieu une fois qu'elle est partagée. Les couleurs et les formes de sa peinture ne prennent vie qu'à travers le regard d'un autre. Nous seulement elle souhaite ardemment faire partager son art, ses féeries, mais elle souhaite également être une source d'inspiration pour d'autres artistes amateurs de féerie.

    Zhelia

    © Copyright Selina Fenech, Guardian 

     

     Si vous voulez connaître davantage sur l'artiste, je vous invite à consulter les sites suivants, et à feuilletez les magazines spécialisées dans la féerie : 

    http://selinafenech.livejournal.com/

    http://selinafenech.com/

    http://fairiesandfantasy.com/

    http://www.facebook.com/selinafenech 

    http://www.facebook.com/selinafenechart

     

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  • Voici deux recettes de biscuits de Noël que j'ai trouvé sur le net. Votre table sera bien égayée par ces jolis biscuits aux couleurs festives.

     

     

    Recette boules de noëls

    (recette et photo trouvés sur cuisine.notrefamille.com)

     

     Ingrédients:

    Pour la pâte:

    • 300 g de farine
    • 1 pincée de sel
    • 200 g de beurre
    • 100 g de sucre glace
    • 1 oeuf + 1 jaune d’oeuf

    Pour le glaçage:

    • 200 g de sucre glace
    • 4 cuillerées à soupe d’eau
    • Colorants alimentaires liquides : rouge, bleu, vert

    Préparation:

    Préparer la pâte:

    Mixer la farine avec le sel et le beurre pour obtenir une texture de sable.

    Ajouter le sucre glace, l’oeuf et le jaune d’oeuf.

    Mixer, rouler en boule et mettre au frais pendant 3 heures.

    Préparer les biscuits:

    Préchauffer le four (thermostat 6 – 180°C).

    Abaisser la pâte au rouleau sur 5 millimètres d’épaisseur, y découper des cercles à l’emporte-pièce ou à l’aide d’un verre. Si les boules sont destinées à être accrochées dans le sapin, faire un petit trou en haut de chacune d’elles avec le bout d’une baguette ou d’un crayon.

    Disposer les boules sur la plaque du four légèrement huilée, en les espaçant car la pâte s’étale un peu..

    Enfourner à mi-hauteur et laisser cuire 15 à 20 minutes.

    Dès que les sablés sont cuits, les décoller à l’aide d’une spatule et les laisser refroidir complètement sur une grille. Eventuellement, procéder à la cuisson d’autres fournées.

    Préparer les glaçages pour décorer les biscuits:

    Le glaçage blanc: tamiser 50 g de sucre glace dans une terrine placée au bain-marie.

    Délayer peu à peu avec une cuillerée à soupe d’eau en remuant, pour obtenir une pâte épaisse, mais coulante.

    Préparer trois autres glaçages, en utilisant à chaque fois 50 g de sucre glace tamisé et 1 cuillerée à soupe d’eau, et en incorporant respectivement quelques gouttes de colorant rouge, bleu ou vert.

    Faire des boules de différentes couleurs : pour se faire, étaler chacun des glaçages colorés sur chaque biscuit avec une spatule métallique trempée dans l’eau chaude. Pour obtenir une couche épaisse, recommencer l’opération, mais en attendant que la première couche soit bien sèche.

    Lorsque tous les biscuits sont bien secs, les décorer à l’aide du glaçage blanc en formant, au gré de votre fantaisie, étoiles ou figures géométriques et laisser sécher complètement.

    Ces biscuits se conservent plusieurs jours dans une boîte en fer hermétique. S’ils sont percés d’un trou, il suffit d’y passer un petit ruban pour les accrocher dans le sapin.

     

     

     

    Recette Etoiles à la cannelle et au citron

    (recette et photo trouvées sur www.recette-dessert.com)

    Les étoiles à la cannelle et au citron, un classique des bredele, les petits gâteaux de Noël d’Alsace.

     

     

     

    Ingrédients

      • 275 g de poudre d'amande brune
      • 250 g de sucre en poudre
      • 2 blancs d'oeufs (soit 60 g)
      • 15 g de cannelle
      • 2 cuil. à soupe de jus de citron (ou de kirsch)

     

    Préparation :

    • Battez les blancs d’oeufs en neige ferme
    • Puis ajoutez, peu à peu, le sucre tout en continuant de battre quelques minutes
    • Prélevez une tasse de cette neige pour le glaçage final
    • Dans le reste de blancs battus, incorporez les amandes, la cannelle, le jus de citron ou le kirsch et formez une boule
    • Poudrez votre plan de travail de sucre cristallisé et abaissez la pâte sur 1 cm d’épaisseur, puis découpez des petites étoiles avec un emporte-pièce (trempez celui-ci régulièrement dans de l’eau froide afin d’éviter qu’il ne colle)
    • Disposez les étoiles sur une plaque de cuisson et glacez-les avec la neige réservée à cet effet
    • Laissez sécher vos étoiles à la cannelle dans un endoit chaud (25° C) et sec pendant 12 heures
    • Faites, enfin, cuire 5 min à 240° C :les étoiles à la cannelle doivent rester blanches sur le dessus et moelleuses à l’intérieur

     

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  • Le Conte de Raiponce

    © Art Copyright Francis Phillips

     

    Disney sort en décembre l'adaptation d'un conte recueilli par les célèbres Frères Grimm, intitulé Raiponce.

    Tout d'abord je vous présente la version écrite du Conte.

    Le premier volume de Contes de l'enfance et du foyer, recueils de contes populaires composés par les frères Grimm en 1812, contient le conte de Raiponce.

     

    L'histoire de Raiponce

    (résumé par Zhelia)

    Après avoir tant désiré un enfant, une femme et son mari attendent un heureux évènement.Un jour, il prend l'envie à la femme de déguster une bonne salade avec les belles raiponces provenant du jardin de la sorcière, qui vit de l'autre côté du très haut mur qui longe la maison des futures parents. Selon la version de Grimm, la jeune génitrice se rend malade suite à cette envie insoutenable, puisqu'elle sait que cette propriété magique est proscrit à quiconque, alors que d'autres versions rapportent que la jeune femme tombe subitement malade, et envoie son mari chercher les raiponces du jardin de la sorcière,le seul remède qui peut la guérir de son mal. Toutefois, quelque soit la version, le mari lutte contre la peur et s'élance à la quête des raiponces dans ce jardin interdit. La quête s'achève sans encombre. Cependant l'effet bénéfique est passager. Soit par gourmandise (version de Grimm) , ou soit pour un prolongement du traitement au fleur de raiponce (autre version), le mari empiète une seconde fois ce lieu risqué. En effet, lors de cette deuxième quête, il fait une rencontre fâcheuse avec la sorcière. Celle-ci mécontente au départ de voir un voleur profané son jardin, devient sarcastique et malicieuse après avoir entendu le discours de cet intrus. Sous un chantage machiavélique, elle tolère que l'homme prenne autant de raiponces qu'il le souhaite à la seule condition qu'il la remette le nouveau-né dès sa naissance. Le futur père accepte la condition, sans vraiment avoir réfléchi aux conséquences. Quand arrive le jour de la naissance, les parents, malgré de vains élans de tendresse et de détresses, offrent leur fille à cette sorcière. Cette dernière donne le nom de Raiponce à la jeune enfant. Douze ans (ou seize ans selon les versions) passent, la jeune fille a bien grandit. Ses yeux violets et à sa longue chevelure blonde lui donnent l'allure d'une princesse, d'une beauté éblouissante .C'est alors que la vieille sorcière enferme la jeune fille dans une tour très haute, qui n'a que pour seule ouverture une fenêtre, étant démuni de porte. La sorcière n'a accès à la tour qu'en prononçant la formule "Raiponce!Raiponce! descends moi tes cheveux". A ces mots la jeune fille déroule sa longue natte à laquelle s'agrippe sa détentrice qui escalade ainsi le mur de la tour pour emmener de quoi ravitailler la jeune enfant. Entre les lectures, la seule occupation de Raiponce pour se distraire de l'ennui, est de chanter. Un prince de passage, l'entend un jour, et tombe amoureux de cette douce voix irrésistible. Le prince tente par tous les moyens de pénétrer la tour, mais en vain. Un jour, il surprend le petit manège de la sorcière. Aussitôt il imite celle-ci. Suite à la rencontre de Raiponce et du prince, naît une histoire d'amour entre les deux protagonistes. Le prince lui demande même de s'enfuir avec elle. Raiponce en est ravie. Pour pouvoir s'échapper elle élabore un plan. Le prince doit pour cela lui rapporter chaque nuit un écheveau de soie pour qu'elle fasse soit une corde soit une échelle. Cependant, Raiponce par mégarde révèle à son bourreau l'existence du prince, en la reprochant d'être "plus lourde que son prince". La sorcière rentre dans une colère folle. Elle coupe les longues nattes de Raiponce et l'expédie dans une vallée déserte, tandis qu'elle planifie une vengeance contre le prince.

    Le Conte de Raiponce


    Le prince comme à son habitude vient rendre visite à sa Raiponce. Mais arrivé tout en haut de la tour, il a la mauvaise surprise d'être accueilli par la sorcière, qui lâchant ce qu'il en reste des nattes de Raiponce, cause la chute du prince qui atterrit sur les ronces, le rendant aveugle. Le prince erre pendant des années pour retrouver sa bien-aimé. Un jour il entend une jeune fille chanter, il reconnaît la voix de sa Raiponce, et se laisse guider par le son mélodieux. Raiponce se jette dans les bras de son prince, malgré son accoutrement qui fait peine à voir. Ses larmes de bonheur rendent la vue au prince. Tous deux rejoignent le royaume du prince pour célébrer leur noce. Selon les divergences des versions, le roi, père du prince, envoie une troupe exécuter la sorcière, d'autres prétendent que le père et la mère de Raiponce reconnaissent leur fille dans la description de la princesse et courent la rejoindre. Dans tous les cas, l'histoire se termine par un heureux dénouement.

    Le Conte de Raiponce

    © Art Copyright Francis Phillips

    ps: les images de Francis Phillips représentent les illustrations du conte de Raiponce in Raconte moi des histoires 

     

    Synopsis du film de Disney (from le site)

    Il était une fois dans un royaume lointain, une princesse vraiment pas comme les autres…
    Lorsque Flynn Rider, le bandit le plus recherché du pays, se réfugie dans une mystérieuse tour, il se retrouve pris en otage malgré lui par Raiponce, une belle jeune fille à l’impressionnante chevelure dorée de 20 mètres de long aux pouvoirs surpuissants, qui ignore qu’elle est en fait une princesse kidnappée depuis son enfance par une méchante sorcière, Mère Gothel. L'étonnante geôlière de Flynn cherche un moyen de sortir de cette tour où elle est enfermée depuis des années pour enfin découvrir le monde qu’elle n’a jamais connu. Raiponce passe alors un accord avec le séduisant brigand... C’est le début d’une aventure délirante bourrée d’action, d’humour et de sentiment, au cours de laquelle l’improbable duo va rencontrer un cheval super-flic, un caméléon à l’instinct de protection surdéveloppé et une bande de voleurs très « bruts »…Voici enfin une aventure au poil (à la tête) qui n’est pas tirée par les cheveux ! Raiponce sort au cinéma en 3D le 1 décembre 2010

     

    La version de Disney, modifie radicalement le conte, en procédant à des substitutions assez surprenantes, des modifications dans la trame narrative : le prince est représenté par un brigand recherché nommé Flynn, Raiponce appartient à la noblesse alors qu'elle n'a pas le titre de princesse dans le conte, et sa chevelure détient un pouvoir extraordinaire (dans le conte, ce sont les larmes de Raiponce, redonnant la vue au prince, qui marquent le côté magique). Chez Disney, le romantisme s'atténue face aux jeux d'humour. Alors que dans le conte, le prince tombe sous le charme de la voix de Raiponce et cherche par tous les moyens à pénétrer la tour, dans l'animé, il se retrouve dans la tour, à la recherche d'un refuge. Mais Raiponce le capture. Le dénouement baigne dans l'humour et l'aventure. C'est par un accord que la fuite est planifiée et non par pacte amoureux. L'arrivée de d'autres personnages rompt tout lien avec le conte. Disney a voulu donner une version plus rebondissante au conte de Raiponce. Il est vrai qu'avec ces rebondissements, cette dimension aventureuse, l'équipe de Disney a su remanier Raiponce à leur sauce. Cependant, je pense qu'une adaptation devrait respecter mieux les marques narratives d'un écrit. La Raiponce délurée et décalée de Disney ressemble plus à une héroïne à part entière créée de toute pièce par l'industrie de dessins-animés, et non à la douce  et introvertie Raiponce. Mais cela dit, les personnages selon la bande annonce ont l'air plus ou moins attachants, c'est ce qui donne envie d'aller voir.J'attends donc au-delà de ces multiples péripéties étrangères au conte, que le charme, la tendresse, le romantisme merveilleux n'ont pas été gommé! Il faudra attendre donc le 1er décembre pour voir l'intégralité de l'animé, et avoir un avis plus précis.

    Il existe d'autres adaptations du conte ou quelques apparitions du personnage de Raiponce dans certains films ou animé (plus de détails sur wikipédia).

    On apprend également que des timbres à l'effigie de Raiponce ont été émis en 1978 en République démocratique allemande. 

     

    Lire le conte de Raiponce à cette page

     

     

     

     

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