• A L'orée des fées

     

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    A L’orée des Fées

     

     

    Présentation de l’ouvrage

    C’est un petit recueils de poèmes sur les fées très plaisant à lire et très tentant d’offrir ou d’acheter pour soi! 

    C’est un ouvrage publié aux éditions Balivernes en Octobre 2006. A la plume vous avez Lenia Major qui nous offre de beaux poèmes illustrés par les belles illustrations féeriques de Cathy Delanssay.

    Vous pouvez vous rendre sur le site et le blog de l’artiste pour apprécier davantage ses merveilles. Moi j’ai une préférence pour sa fée coquelicot qui accompagne le poème « Garance » et la fée de la nuit.

     

    Résumé de l’ouvrage

    Lenia Major dévoile dans cet ouvrage les petits secrets des fées qui sont présentes dans nos vies. Vous saurez tout, sous forme de poèmes, sur la naissance des fées, sur les tâches des fées du logis qui nous assistent dans les tâches ménagères ou qui s’occupent des enfants, sur les fées des éléments, sur les fées qui gouvernent chaque saison, les fées des êtres vivants  les amies de la nature et des animaux, les fées taquines qui nous jouent de bien vilains tours. Lenia nous révèle également le secret de l’endroit où les fées achètent leurs baguettes. Elle nous apprend aussi comment et pourquoi les fées ont des ailes.

     

    Détail de L’ouvrage

     

    La naissance des fées

    Lenia commence l’ouvrage par un poème sur la naissance des fées. Pour elle les fées naissent dans le bouton d’une rose, et elles se réveillent lorsqu’une main d’enfant cueille la fleur épanouie pour l’offrir à sa mère. Ainsi « un rire de bonheur » et « une onde de joie » réchauffent le coeur de la fée et lui donnent la vie. Ainsi naissent les fées. La poètesse rajoute à la fin du poème que si l’on veut sentir la présence des fées il suffit d’être armé de beaucoup d’amour car « les fées n’ont besoin que d’amour.« 

    Les Fées du Logis

    La poètesse enchaîne ensuite par un petit chapitre sur les Fées du Logisqui se cachent partout! La Fée berceuse qui veille à ce l’on passe une bonne nuit de sommeil, La Fée du Cartable à qui les enfants accusent à tort toutes les mésaventures de leur cartable ou de leurs mauvaises notes à l’école (^_^), la Fée Poussière qui s’active pour mettre propre la maison, la Fée Bayadère ou couturière qui de ses doigts de fées veille à ce que les couturières fassent naître toujours des merveilles à l’aide d’un fil et d’une aiguille, la Fée cuisinière qui veille à ce que nos repas soient tout plein de fantaisie et non pas « morose », La Fée compagne de jeu qui s’amuse à jouer à cache-cache avec nous dans le jardin parmi les pots de muguets.

    Les Fées des éléments

    Le deuxième chapitre est consacré aux Fées des éléments. Selon Lenia, ce sont les fées qui sont « souvent clémentes, parfois terrifiante, jamais obéissantes, …. mais qui sont « les plus puissantes ». Il y a Céleste la Fée de la nuit, Aurore la fée de l’Aube, Flamme la Fée du Feu, Ondine la Fée de l’Eau, Esther la Fée de l’Air.

    Les Fées des contes d’antan

    Lenia sépare le troisième chapitre sur les Fées des saisons du deuxième chapitre, en insérant un poème sur les Fées des contes d’antan qui ne soucient guère du temps qui passe et qui préfèrent passer leur temps à danser la valse avec des princes charmants.

    Les Fées des saisons

    Avec surprise, Lenia commence le chapitre sur les fées des saisons par un petit rappel historique. Tout en poésie elle rappelle le sacrifice de « la douce Nagazaki » par « les hommes et leur folie« , afin de retrouver la Paix, ceci pour qu’on garde en mémoire qu’après ce triste désastre la vie est revenue, les cerisiers sont en fleurs sur ces terres mais à un très grand prix. L’auteur semble décréter qu’il s’agirait probablement les fées du printemps qui ont oeuvré pour remettre tout en ordre. S’il en est ainsi, dans ce cas remercions chaleureusement ces bonnes demoiselles.

    Puis Lenia nous parle de Tomé la fée de l’Eté qui annonce de son tam tam djembé la chaleur ardente de la saison estivale.

    Pour évoquer Brune la Fée de l’Automne, la poètesse passe par une belle métaphore de l’amour malheureux de Brune qui donna naissance à la saison morose de l’automne. L’amour impossible de Brune et de son amant Elfe, causa une profonde tristesse à la petite fée amoureuse qu’elle se transforma en feuilles mordorées. Ainsi chaque année, à la même période qui a été déchirante pour elle, la petite fée sème son chagrin sur tous les sentiers et les sous-bois moussus. Son chagrin pèse sur les arbres qui en perdent leur feuilles et qui prennent les couleurs de sa souffrance.

    Quand à Blanche la fée d’hiver, elle provoque la tombée de la neige après avoir jouer une partie de bataille de polochon avec ces soeurs.

    Comment les fées ont-elles eu des ailes?

    A la suite des 4 petites fées de saison, Lénia nous explique tout en poésie comment une fée à décider de se déplacer librement sans fatigue et sans user ses sandalettes . Elle se creusa vivement les méninges pour trouver une idée. Elle essaya plusieurs méthodes. C’est en voyant passer une hirondelle que lui vint l’idée d’avoir des ailes. Après une petite formule et un coup de baguette magique la voilà parée de somptueuse ailes. Peut-on dire que c’est grâce à cette petite fée espiègle et astucieuse…et surtout « paresseuse » (lol) que toutes les fées sont dotées d’ailes?C’est toutefois une manière intéressante d’interpréter les choses.

    Les Fées des êtres vivants

    Le quatrième chapitre parle des Fées des êtres vivants. Lorsque j’ai lu cette formulation je me suis demandée ce que cela pouvait signifier. Après lecture du chapitre j’ai compris qu’il s’agissait de fées qui sont proches de la nature, des animaux.

    Dans un premier il y a Garance la Grande Reine du bal des pétales qui veille à que tout le monde soit bien placé, bien préparé, et elle ordonne le départ vers le bal.

    Puis il y a Tarde la fée du Lierre qui s’invite partout, s’enroule partout, qui fait des pieds de nez au jardinier armé de leur sécateur. Elle amène quelques invités avec elle pour faire la fête dans notre jardin, tels que le vent, les insectes. Tarde est « la plus sympathoche » des fées et a « la vie de la plus bidonnante des plantes ».

    La Fée des chats mène une vie de chats. Elle ronronne, féline, câline, joue, mais elle refuse la discipline. Elle est aussi sauvageonne que nos chats.

    C’est à Girouette la fée Follette qui n’a pas toute sa tête à qui l’on doit des animaux aux physiques étranges tels que l’ornithorynque : une bête qui porte un un bec d’oiseau, une fourrure de kangourou, des palmes de canard pour nager mais ornés de griffes. « Voilà une bête parfaite » s’exclame-t-elle mais apparemment elle avait oublié de mettre ses lunettes lors de la création de cette bête.

    Les baguettes magiques des fées

    Lenia nous dévoile en toute liberté l’endroit où les fées achètent leur baguette magique. Il suffit de se rendre à l’endroit secret au-dessus des nuages argentés et ouvrir les portes du magasin Miss Tinguette qui offre une gamme complète de baguettes magiques de différentes couleurs, de formes, de matières, etc. Eh bien le choix est vaste mes chères demoiselles ailées.

    Les Fées Taquines

    Enfin la poètesse clôture son ouvrage en nous dévoilant les frasques que nous font vivre les Fées Taquines, que l’on ne peut s’empêcher de pardonner car, pour emprunter les mots de Lenia, « la vie serait triste sans ces drôles de fées. »

    Couldouce la Fée paresseuse nous entraîne avec elle dans cette vague de nonchalance.

    Candi la fée des friandises incite nos enfants à se régaler de bonbons et à amadouer des copains grâce aux friandises. Mais elle n’aime pas les gourmets qui s’empiffrent et qui ne se brossent pas les dents.

    Chagrine la Fée des Journées Gâchées, fait tout pour nous rendre la journée impossible, en nous faisant lever du mauvais-poil par exemple.

    Pie la fée bavarde se rend complice des commères.

    Enfin l’ouvrage se termine par les au-revoir des fées qui nous promet d’être toujours à nos côtés, de veiller sur nous, notre destinée. Et elles nous demandent d’ouvrir bien l’oeil car elles passent « à la vitesse de l’éclair » et cela peut-être à tout moment.

     

    Ouvrez donc bien l’oeil, sans nul doute qu’un jour nos yeux émerveillés par ce monde enchanté sauront percevoir ces belles créatures.

     

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