• Le nouvel ouvrage d'Edouard Brasey vient de paraître le 21 avril 2010 aux édition du Chêne. 

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    Présentation de l'éditeur : 

    C’est à la veille de la Révolution française, entre 1785 et 1789, que paraissent, à Amsterdam, les 41 tomes du Cabinet des Fées. Les contes qu’ils rassemblent ont été réunis par Charles-Joseph Mayer, dans le but de les sauver de l’oubli. Écrits par 40 auteurs différents, ces contes des XVIIe et XVIIIe siècles font toutefois la part belle à Charles Perrault. Ils comprennent également des contes orientaux dont Les Mille et Une Nuits. À l’époque, cette parution correspondait à une tendance éditoriale : la vente par souscription (qui se faisait auprès d’un libraire parisien du quartier de l’Odéon, Cuchet). Les livres paraissaient à raison de 2 tomes de 400 à 500 pages par mois. Édouard Brasey, à son tour, a sélectionné et réuni ces contes autour de thématiques nouvelles. La plupart de ces contes sont très peu connus et constitueront des découvertes pour les lecteurs. Le tome 1 réunit des contes autour du thème des métamorphoses et transformations.

     

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    © Art Copyright Selina Fenech

    En Alsace et dans les pays germaniques, les sorcières et les démons sont célébrés la nuit du 30 avril, appelé la Nuit de Walpurgis.De grands sabbats infernaux où règne une atmosphère lugubre et démoniaque, ont lieu ce grand soir. Les démons et sorcières se réunissent à cette occasion pour invoquer leur maître "Satan". Cette fête démoniaque et orgiaque où se commettent de grandes transgressions, est réprouvée par l'Eglise et par les moeurs.

    Le nom de cette fête est associé à la princesse anglaise Sainte Walburge, l'abbesse du couvent de Heidenheim  au XVIIIe siècle. La croyance rapporte que Sainte Walburge s'adonnait à certaines pratiques magiques qui rappelaient beaucoup à cette veillée des sorcières, d'où cette assimilation.

    Etant une nuit consacrée aux démons, les villageois devaient se protéger de ces intrusions maléfiques, c'est pourquoi ils allumaient un feu pour éloigner toutes créatures infernales.

    De nos jours, le rite païen a perdu tout son aspect maléfique, pour donner place à une célébration de la Nature.

    © Art Copyright Howard David Johnson

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    source : L'agenda du Merveilleux 2010, d'Edouard Brasey  

       

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  • Poème sur les Sirènes

     

    © Sophia’s Song Copyright Lisa Victoria

     

    Les sirènes

     

    Les Sirènes chantaient… Là-bas, vers les îlots,
    Une harpe d’amour soupirait, infinie;
    Les flots voluptueux ruisselaient d’harmonie
    Et des larmes montaient aux yeux des matelots.

    Les Sirènes chantaient… Là-bas, vers les rochers,
    Une haleine de fleurs alanguissait les voiles;
    Et le ciel reflété dans les flots pleins d’étoiles
    Versait tout son azur en l’âme des nochers,

    Les Sirènes chantaient… Plus tendres à présent,
    Leurs voix d’amour pleuraient des larmes dans la brise,
    Et c’était une extase où le cœur plein se brise,
    Comme un fruit mûr qui s’ouvre au soir d’un jour pesant !

    Vers les lointains, fleuris de jardins vaporeux,
    Le vaisseau s’en allait, enveloppé de rêves;
    Et là-bas – visions – sur l’or pâle des grèves
    Ondulaient vaguement des torses amoureux.

    Diaphanes blancheurs dans la nuit émergeant,
    Les Sirènes venaient, lentes, tordant leurs queues
    Souples, et sous la lune, au long des vagues bleues,
    Roulaient et déroulaient leurs volutes d’argent.

    Les nacres de leurs chairs sous un liquide émail
    Chatoyaient, ruisselant de perles cristallines,
    Et leurs seins nus, cambrant leurs rondeurs opalines,
    Tendaient lascivement des pointes de corail.

    Leurs bras nus suppliants s’ouvraient, immaculés;
    Leurs cheveux blonds flottaient, emmêlés d’algues vertes,
    Et, le col renversé, les narines ouvertes,
    Elles offraient le ciel dans leurs yeux étoilés !…

    Des lyres se mouraient dans l’air harmonieux;
    Suprême, une langueur s’exhalait des calices,
    Et les marins pâmés sentaient, lentes délices,
    Des velours de baisers se poser sur leurs yeux…

    Jusqu’au bout, aux mortels condamnés par le sort,
    Chœur fatal et divin, elles faisaient cortège;
    Et, doucement captif entre leurs bras de neige,
    Le vaisseau descendait, radieux, dans la mort !

    La nuit tiède embaumait…Là-bas, vers les îlots,
    Une harpe d’amour soupirait, infinie;
    Et la mer, déroulant ses vagues d’harmonie,
    Étendait son linceul bleu sur les matelots.

    Les Sirènes chantaient… Mais le temps est passé
    Des beaux trépas cueillis en les Syrtes sereines,
    Où l’on pouvait mourir aux lèvres des Sirènes,
    Et pour jamais dormir sur son rêve enlacé.

     

    Albert SamainAu jardin de l’infante

     

     

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  • Voici que nous livre James Barrie dans son ouvrage « Peter Pan » au sujet de la naissance des fées :  

     « Lorsque le premier bébé rit pour la première fois, son rire se brisa en un million de morceaux, et ils sautèrent un peu partout. Ce fut l’origine des fées. »

     

    Naissance des Fées

     © New Baby Fairy Copyright Jody Bergsma

     

    Et pour ceux qui n’auraient pas encore visionné le film « La Fée Clochette » sorti en 2008, vous verrez que le premier rire d’un bébé déclenche tout un processus qui conduit à la naissance de Clochette!

     C’est tout bonnement fabuleux! Voici une petite vidéo qui illustre tout ce cheminement :

    Image de prévisualisation YouTube

     

     

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