Les Dryades

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Le nom de « Dryades » vient du mot grec « drus », qui signifie « chêne ». Dans la mythologie grecque et romaine, les dryades désignent les « nymphes des bois ». Elles sont protectrices des arbres, plus particulièrement les chênes, comme leur homologue les hamadryades.

Dans la mythologie grecque, elles étaient chargées de garder les pommiers d'or du jardin des Hespérides.

1 – Physionomie

Le corps des dryades est composé de deux matières : la partie supérieurement du corps est humanoïde mais la partie inférieure et les extrémités du corps se terminent généralement par des courbes arabesques (tronc d'arbres, racines). Mais cela n'enlève en rien à leur beauté surnaturelle. Bien au contraire sous cette apparence rafraîchissante, elles sont divinement irrésistibles. Leur corps svelte et raffiné accentue leur légèreté. La couleur de leurs yeux varient entre le violet, l'ambre et le vert sombre. Leurs chevelures sont abondantes tel le feuillage des beaux chênes (utile pour se camoufler). D'ailleurs, une couronne de feuilles de chênes ornent leur tête. Leurs peaux sont bronzée ou mate. Leurs lèvres sont verdâtres.

Les voilà parées pour se fondre dans les feuillages afin de jouer leur rôle avec beaucoup de finesse et d'astuces.

2 – Leurs Abris

Les dryades n'ont pas d'abris spécifiques. Elles se fondent dans la verdure. Toute la forêt serait leur maisaon. On pense que pour s'endormir elles se posent au milieu d'immenses chênes et s'endorment au côtés de ces derniers. Recouvertes d'abondantes feuillages, elles deviennent alors invisibles à tous.

3 – Leur relation social

Les dryades sont généralement en contact étroit avec la nature. La plus grande partie de son temps, elle reste dans la forêt. Sachant parler le langage des plantes et des humains. On suppose que ces demoiselles des bois, ne communiquent qu'avec tous les éléments de la nature et les humains de passage dans la forêt.

Toutefois cette faculté de parler la langue des humains, leur permet de s'unir à un humain (ex: Eurydice, femme d'Orphée). Mais parfois cette union peut se montrer malsaine quand elles séduisent les pauvres hommes et les emprisonnent à jamais.

4 – Leur activité/leur caractéristique

Le principal devoir des Dryades c'est de protéger les arbres, en particulier les chênes. Elles s'amusent à danser tout autour des chênes. Elles sont libres de leur mouvement contrairement aux hamadryades qui naissent et meurent avec l'arbre dont elles gardent et protègent. Cependant une légende que nous rapporte Sénèque vient quelque peu contredire cette loi d'immobilité chez les hamadryades. Sénèque rappelle que bien que leur destin dépendait des arbres, elles pouvaient tout de même, contrairement à ce que l'on dit, s'éloigner un peu des arbres : il nous rapporte ainsi l'épisode où elles abandonnent pour quelques instant leur arbre pour écouter le chant mélodieux d'Orphée.

En ce qui concerne les dryades, leur mobilité comporte quelque faille car elles perdent de leur énergie quand s'éloignent de leur arbre, mais peuvent survivre.

5 – Leur secret/leur don

L'un des secrets des dryades c'est qu'elles peuvent se camoufler dans la nature grâce aux couleurs changeantes de leur cheveux. A savoir aussi que leurs cheveux changent de couleur selon les saisons.

En tant que gardiennes forestières, les dryades disposent de certains droits sur leurs protégés. Les hommes abattaient difficilement les arbres, par crainte de la colère redoutable des nymphes des bois, surtout si toute la forêt était sous leur protection. Les hommes ne devaient couper que les arbres qui ne disposaient d'aucune protection.Ils devaient préalablement consulter les oracles afin de s'assurer quels arbres n'étaient pas à la charge de ces belles et robustes gardiennes forestières. Si jamais un humain avaient le malheur de s'en prendre à leur protégé, les nymphes s'acharnaient sur ces pauvres malheureux. Une mauvaise expérience qu'a pu expérimenté Érésichton, qui osa porter une hache criminelle dans une forêt consacrée à Cérès. C'est pourquoi, dans l'imaginaire artistique, les dryades sont souvent représentée avec une hache à la main. Par contre, elles devenaient extrêmement reconnaissantes et généreuses envers ceux qui avaient le respect de la nature.

© Copyright Marjolein Gulinski, Dryad