L'automne est bien fini mais voici une petite recette, inspirée du livre d'Anna et Annie Pavlowitc, intitulé "La cuisine des fées ou comment faire des merveilles sans être magicienne", pour vous faire découvrir quelques mets féeriques ^_^

Soupe de citrouille muscadée servie en son carosse

Ingrédients : 

- 1 citrouille

- 150g de pommes de terre

- 8 châtaignes

- 1 cuillère à café de muscade

- 50cl de lait

- sel, poivre

- rondelles de citron (pour la décoration) 

Préparation:

- Découper un couvercle sur le dessus d'une citrouille puis la creuser avec une cuillère en prenant soin de ne pas la percer.

- Jeter les graines (ou faites-les griller au four avec un peu de sel) et réserver 300g de chair. La détailler en morceaux et la cuire à l'eau salée avec 150g de pommes de terre pelées et coupées.

- Après ébullition, compter 30 minutes de cuisson à petits bouillons.

- Faire chauffer 8 châtaignes bouillies dans une poêle à feu doux avec un morceau de beurre pendant 10 minutes. Si elles ne se défont pas à la cuisson, les couper en quatre.

- Mixer la citrouille et les pommes de terre avec une grosse cuillérée à café de muscade, ajouter 50 cl de lait et faire chauffer doucement en remuant.

- Si le velouté vous paraît trop épais, ajouter un peu de lait.

- Mettre les morceaux de châtaigne au fond de la soupière (citrouille).

- Verser le velouté par dessus et, avant de refermer le couvercle, donner 4 ou 5 tours de moulin à poivre.

Présentation :

- Mettre les morceaux de châtaigne au fond de la soupière (citrouille).

- Verser le velouté par dessus et, avant de refermer le couvercle, donner 4 ou 5 tours de moulin à poivre.

- Disposer les rondelles de citrons de manière à former les roues du carrosse. 

Source de cette recette : magazine ELLE

 © »Winter Offering » Copyright Carmen Keys

Les fêtes sont finies mais j’aime bien en parler ^_^ donc ne trouvez pas bizarre qu’en plein milieu de l’année je vous parle de Noël lol!

Ainsi, en guise de premier article de l’année je vais vous retranscrire ce que nous dévoile notre cher Edouard Brasey pour le mois de janvierdans l’Agenda du Merveilleux 2010. Dans cet agenda Mr Brasey écrit des articles féeriques relatifs à chaque mois, saison, périodes, fêtes de l’année. Ses articles sont illustrés des beaux croquis de Sandrine Gestin. Un indispensable à posséder cette année ou dans votre bibliothèque féerique!

En ce mois de janvier, Edouard Brasey nous parle des « visiteurs de l’épiphanie ». Il s’agit des créatures, qui selon des coutumes païennes, offrent les cadeaux de Noël non pas le 25 décembre, mais durant la période de l’épiphanie.  Ainsi, il n’y aurait pas que le père Noël qui déposerait des petits cadeaux sous nos sapins… Voici ce qu’il nous révèle pour ce mois de janvier : 

« Dans de nombreux pays d’Europe, les cadeaux de Noël ne sont pas livrés à la veille du 25 décembre, mais durant la veille de l’Epiphanie, douze jours plus tard. Et, bien entendu, ce n’est pas le père Noël qui se charge de ses missions, mais d’autres visiteurs surnaturels, moins connus mais tout aussi généreux que leur collègue à barbe blanche.

 A la veille du 6 janvier, le Père Gel (ou Ded Moroz ou Father Frost) vient déposer des jouets au pied des cheminées des maisons russes. Sa fille, Sniegourotshka (ou Snegurochka), la jolie fée des neiges, dont le corps est entièrement fait de neige, l’accompagne dans un splendide traîneau tiré par trois magnifiques chevaux.

© »Snow Keeper » Copyright Barbara Lanza

En Allemagne du Sud, c’est la fée Berchta qui, échappant à la chasse fantastique d’Odin, apporte les cadeaux.  

 En Allemagne du Nord, il s’agit de Dame Holle, qui fait tomber la neige en secouant son édredon par la fenêtre de sa chambre situé dans le ciel.

 Dans l’Est de la France, c’est la bonne tante Arie, la fée de l’air, qui fait sa tournée dans les foyers bien tenus.

 En Franche-Comté, la fée Berthe la fileuse s’acquitte de cette tâche, une baguette dans une main et une quenouille dans l’autre, accompagnée de servants, lutins facétieux qui poussent les paresseux hors de leurs lits et mélangent les écheveaux de laine. Pour se concilier les faveurs de Berthe la Fileuse et de ses servants, on a coutume de laisser sur la table de la cuisine ou près de la cheminée des miettes de pains et un verre d’eau. »